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  • Photo du rédacteurLaetitia Doat

I believe I can fly...

Dernière mise à jour : 4 janv. 2020

Le développement personnel : c'est plus du tout à la mode.


Il y a encore 2 ans, dans les librairies, y'avait un étage complet dédié à ça. C'était rangé par catégories classées par ordre alphabétique : de"l'Accomplissement personnel" au "Yoga du rire"... j'ai pas encore vu de catégorie "Z"à ces étages... Mais ça aurait été bien drôle ! Des séries Z en développement personnel, t'en dis quoi ?


Oui, on est bien allé jusqu'à l'écoeurement de cette culture du "bien-être"(et pouah, qu'est ce que je déteste cette expression ! Et celle de "mieux-être"... Encore pire ! D'une hypocrisie sans nom, ça me sort par les yeux). Ces dernières années, il y a bien eu une injonction à "l'happycratie". Le bouquin d'Eva Illouz et Edgar Cabanas (si tu ne l'as pas lu je te le conseille très fortement) a très justement dénoncé cette tendance...


Mais cet ouvrage est sorti en août 2018. Et tout ça c'est de l'histoire ancienne.


Aujourd'hui ces rayons de développement personnel ont fondu comme neige au soleil..., oui car en plus de l'écoeurement, y'a le réchauffement climatique...


En librairie comme ailleurs on est plutôt sur l'éco-reponsabilité. Aujourd'hui la mode, c'est de faire sa lessive soi-même (ah non pardon ça c'était l'année dernière...) ou parler aux arbres (ok, ça c'est bien 2019... ah non mince, on est déjà en 2020 !).


Bref, toujours est-il que cultiver son écologie intérieure... on en parle moins qu'avant.

Mais je vous avoue, je m'en fiche un peu d'être à la mode ou pas.


Et j'ai bien envie de faire la disctinction entre ce qui relève de l'ère du temps et ce qui me traverse profondément.


Ce qui compte pour moi, aujourd'hui c'est de sonder mes profondeurs et d'exprimer avec justesse ce qui me traverse.


Or j'ai l'impression que plus je le fais, plus cela incite les autres à en faire de même. Plus j'ose découvrir et dévoiler ma vulnérabilité, plus la connexion avec l'autre se fait, bim, instantanément. C'est l'effet "mise à nu". Ca décoiffe, c'est radical. J'imagine que t'as déjà fait l'expérience;) Et franchement j'adore.


Se regarder le nombril tout seul, je trouve ça triste. Ok. Mais creuser au dedans de soi pour mieux partager au dehors avec l'autre , ça c'est sacrément joyeux!


Bref, aujourd'hui je ne veux plus trop vivre autrement... donc je m'engage dans une voie qu'on appelle communément celle du développement personnel et j'accompagne les autres à en faire de même Oui je rêve d'un monde comme ça.


Mais franchement, je préfère le terme de déploiement.


Pourquoi?


Surtout pas parce que je veux me démarquer... les effets de mode, je te l'ai dit ça ne m'intéresse pas, je ne vais pas rentrer dans ce jeu là. Mais parce que le terme de "développement" évoque quelque chose de linéaire, de plat. Si tu regardes dans le dictionnaire, développer est synonyme d'étendre, d'étaler.


On développe un parchemin, un rouleau de tissu. On reste en 2D.


Et moi j'ai pas envie qu'on s'étale à plat par terre (l'homme couché, non merci), ni qu'on soit debout comme des planches à pains bien filiformes et bien qualibrées (en cours de danse, j'ai toujours détesté être de profil au miroir... chez moi ça a toujours dépassé de tous les côtés).


Non, moi je préfère le déploiement parce que c'est en 3D... Je t'explique :


D'abord, l'homme se déploie dans sa verticalité. Etre debout, c'est juste le fondement de l'humanité et ça je trouve ça magnifique. D'y penser en me levant le matin, whaou ! Exister dans ma singularité, mon unicité, avoir les pieds sur terre et constamment la tête dans les étoiles, c'est mon projet du quotidien. Voilà, c'est le premier plan.


Y'a aussi le déploiement de la marche. Car l'homme, une fois debout, va de l'avant. Après "être", il y a question du "faire", d'entrer dans le monde, d'entrer dans l'action...ça, c'est le deuxième plan.


Et le troisième plan? C'est l'envol, c'est de déploiement des ailes. Tu sais l'intersection entre l'ordonnée et l'abscisse? La diagonale qui coupe le plan orthogonal ? A quoi sert un plan orthogonal sans la diagonale qui joue avec ?


Et moi aujourd'hui j'ai envie de jouer, danser, voler.

Oui, c'est pour ça que j'arrête de faire l'autruche, car on le sait très bien, les autruches ne volent pas.


Aujourdh'ui j'habite Montpellier et si je vais jusqu'au bout de la ligne 3 du tram, je vois des flamands roses sur l'étang de Mauguio. Oui, ça fait rêver.


Un vol de flamands roses pour 2020, ça te parle ? Ca te dit de lancer une nouvelle tendance?



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